La gare de Mons sera mise en service ce 18 décembre
Moderne, accessible et intermodale, la nouvelle gare de Mons sera inaugurée le 31 janvier prochain à l’occasion du festival « Mons en lumières ». Entre-temps, la gare sera mise en service ce mercredi 18 décembre, avec une ouverture de la nouvelle passerelle aux voyageurs. Les navetteurs et personnes de passage pourront désormais aisément rejoindre à pied le centre historique au départ du quartier des Grands-Prés et vice-versa. Accessible à tous en toute autonomie, la nouvelle passerelle abritera une série de commerces et services, dont un guichet TEC, une consigne à bagages et un point CASH. Les voyageurs seront accueillis dans le nouveau Travel Center de la SNCB à partir de ce mercredi également. Cette mise en service marque la fin d’un long et imposant chantier, et d’un concept de gares qui évolue aujourd’hui sous de nouveaux standards.
Fréquentée par quelque 57.000 voyageurs par semaine et desservie par 189 trains chaque jour de semaine, la gare de Mons a fait l’objet d’un réaménagement complet de son site, devenu aujourd’hui un véritable pôle intermodal.
Une gare intermodale et accessible
Malgré ses défis architecturaux, la gare a été construite selon les critères de la SNCB pour permettre aux personnes à mobilité réduite une accessibilité en autonomie et une interconnexion aisée avec les autres moyens de transport.
La gare est pourvue de 5 quais couverts, dont un quai dédié aux bus, taxis et déposes minutes et un quai mixte bus et trains. La gare des bus est intégrée à la gare ferroviaire.
La gare comporte deux parkings voitures avec un total de 862 emplacements, dont 20 places pour les personnes à mobilité réduite. Le parking côté ville sera mis en service ultérieurement. La gare accueille également 350 emplacements pour vélos.
La passerelle et les quais sont accessibles en toute autonomie grâce, entre autres, à 12 ascenseurs (dont 2 ascenseurs au niveau du parking Congrès et 2 ascenseurs par quai), des quais rehaussés à 76 cm et des chemins podotactiles pour les personnes malvoyantes et aveugles.
Un trait d’union entre deux quartiers
La nouvelle gare de Mons comporte une grande passerelle couverte (de 165 mètres de long et 15 mètres de large) entre la place Léopold et la place des Congrès, et relie ainsi le centre historique de Mons avec le quartier des Grands-Prés.
Elle y abritera quatorze commerces, ainsi que des services tels que des consignes à bagages, un guichet TEC, un point CASH (ATM) et un centre de prélèvements médicaux (antenne du CHR de Mons).
La fin d’un concept et la voie vers d’autres standards
Conçu il y a vingt ans dans la cadre de la stratégie de la SNCB de l’époque, le projet de la nouvelle gare de Mons a mobilisé plus de vingt entrepreneurs et en moyenne pas moins de 120 personnes chaque jour sur le chantier sur la dernière année écoulée.
La stratégie de la SNCB a aujourd’hui fondamentalement changé. Depuis 2018, la SNCB développe un nouveau concept de bâtiments de gare qui se caractérise par sa modularité, ce qui permet non seulement de l’appliquer pour l’ensemble des gares mais également d’adapter les équipements à l’évolution des besoins au fil des ans. Aujourd’hui, les gares de la SNCB connaissent une standardisation progressive de leurs équipements (abris de quais, bancs, râteliers vélos, signalétique,…), évoluant ainsi vers des gares fonctionnelles, confortables, durables, accessibles et connectées aux autres transports en commun.
Les nouvelles gares de la SNCB sont également durables : elles sont équipées de panneaux solaires, de systèmes de récupération des eaux de pluie pour l‘entretien et les sanitaires, de poubelles de tri sélectif et d’éclairage LED. Chacune de nos gares doit tendre vers le « quasi zéro énergie ».
La SNCB s’assure également aujourd’hui du meilleur rapport qualité-prix, en privilégiant la sobriété et l’efficacité dans ses choix, y compris en matière de maintenance et de consommation énergétique. La SNCB entend ainsi garantir, aujourd’hui et pour les années qui viennent, la cohérence de ses investissements en gares, tout en gardant le contrôle sur les dépenses et les timings.
Depuis que le plan de transformation des gares de la SNCB a été lancé, 31 bâtiments ont déjà été rénovés ou reconstruits selon cette nouvelle approche. Des chantiers sont en cours sur 48 sites et encore 28 projets sont planifiés, ce qui portera le chiffre à 76 nouvelles gares d’ici fin 2032.
Tom Guillaume
Vincent Bayer