La nouvelle gare de Visé est en service

Le nouveau bâtiment et la nouvelle passerelle de la gare de Visé ont été officiellement inaugurés ce jeudi. Plus durable, plus accessible et connectée aux autres modes de transport, la gare de Visé s’inscrit dans la nouvelle conception des gares de la SNCB.
Située sur la ligne ferroviaire 40, la gare de Visé relie les gares de Liège-Guillemins et Maastricht. Un train relie ces deux villes en 15 minutes chaque heure et dans chaque sens. La gare de Visé accueille quelque 4.700 voyageurs chaque semaine.
Au terme de deux ans de travaux, réalisés en collaboration avec le gestionnaire du réseau Infrabel, le site de la gare dispose maintenant d’un nouveau bâtiment voyageurs, d’un quai supplémentaire et d’une passerelle qui relie l’esplanade aux deux quais. Cette passerelle, véritable défi technique, mesure 45 mètres et pèse quelque 120 tonnes.
La gare de Visé a été construite selon la nouvelle approche des gares de la SNCB, adaptée aux besoins de tous les voyageurs. La passerelle, les quais et le bâtiment voyageurs sont accessibles en toute autonomie grâce, entre autres, à trois ascenseurs qui relient la passerelle aux quais, à des quais rehaussés à 76 cm et à des chemins podotactiles pour les personnes malvoyantes et aveugles.
Une gare intermodale et durable
La circulation des voyageurs vers et sur le site a été pensée pour connecter la gare aux autres modes de transport et faciliter le passage de l'un à l’autre. Le site comporte 48 emplacements pour vélos, 284 places de parking pour voitures, en ce compris des places de stationnement destinées aux personnes à mobilité réduite. Le site se trouve également à proximité des arrêts de bus.
La nouvelle gare tend vers le “zéro-énergie” grâce à l’installation d’un système de récupération de l’eau de pluie, une toiture végétalisée et l’installation de panneaux photovoltaïques.
L’ensemble du projet (travaux du bâtiment de la gare, l’aménagement des quais et la construction de la passerelle) représente un budget total de 7,1 millions à charge de la SNCB et d’Infrabel, avec le soutien du fonds européen RRF (Recovery and Resilience Facility).
Tom Guillaume
Frédéric Sacré


