L’élargissement de l’offre « S » à Bruxelles est un succès, et pas seulement auprès des navetteurs venant de Flandre et de Wallonie : près de 50% de voyageurs bruxellois en plus en 3 ans
Le nombre de voyageurs au sein de la Région de Bruxelles-Capitale a augmenté de près de la moitié (+44%) en 3 ans (de 2015 à 2018). Cette augmentation est liée au lancement en 2015 de l’offre « S » suburbaine, à l’élargissement de celle-ci et aux campagnes de promotion dont elle a fait l’objet entre 2015 et 2018. Ce résultat confirme que complémentairement à l’offre de la STIB, le train est de plus en plus considéré comme une alternative rapide, sûre et confortable par rapport à la voiture.
A titre d’exemples, un trajet en train « S » de Boondael à Bordet dure en moyenne 22 minutes (avec une offre de 5 trains par heure), contre 45 minutes en voiture pendant les heures de pointe. Alors qu’un parcours en train de Schaerbeek à Bruxelles-Midi dure 14 minutes (avec une offre de 5 trains par heure), il faut compter 35 minutes pour le même trajet en voiture en heures de pointe.
Augmentation de l’offre et de la fréquentation
L’offre « S », maillon ferroviaire du RER (qui pour rappel est une solution de mobilité intégrant les offres des quatre opérateurs publics), dessert les 34 gares de la Région de Bruxelles-Capitale, via 12 relations dont la fréquence a sensiblement augmenté depuis décembre 2014. Plus de la moitié de ces gares comptent désormais 3 trains ou plus par heure, dans chaque sens, et une part croissante de celles-ci dispose à présent d’au moins 4 arrêts par heure et par sens.
Outre les cinq grandes gares bruxelloises (Bruxelles-Nord, Bruxelles-Central, Bruxelles-Midi, Bruxelles-Schuman et Bruxelles-Luxembourg) où les trains IC s’arrêtent également, le nombre d’arrêts de trains S dans les gares bruxelloises entre 2015 et 2018 a augmenté de 35%.
Lorsque la SNCB a élargi son offre, les voyageurs ont également suivi en nombre. C’est le cas tout particulièrement sur l’est de la ville (+74% de voyageurs montés dans les gares de la ligne 26) où les trains suburbains circulent maintenant avec une fréquence élevée - 5 trains par heure et plus - ainsi que le soir et le week-end. Cette offre ne profite pas qu’aux trajets vers le travail et l’école, les voyages de loisir n’étant en effet pas oubliés : le fait d’avoir doublé la fréquence de la relation S1 Nivelles – Bruxelles – Anvers le samedi a par exemple augmenté l’occupation de cette relation de près de 50% de voyageurs.
En plus de son objectif de lien entre Bruxelles et sa périphérie, l’offre « S » constitue donc une solution de transport public intra-bruxelloise particulièrement intéressante, en alternative concrète à la voiture.
« Depuis mon entrée en fonction, l’amélioration de l’offre ferroviaire dans et autour de Bruxelles et le développement du réseau S font parties intégrantes de mes priorités. Ce gouvernement a investi des montants conséquents pour achever les travaux du Tunnel Schuman-Josaphat, augmenter l’offre de trains dans et autour de Bruxelles (+ 72 trains au plan de transport de décembre 2016 et +5,1% de trains en décembre 2017), et ouvrir trois nouvelles gares sur le territoire de la Région Bruxelloise (Germoir, Tour et Taxis et Arcades). Et les résultats sont là : l’augmentation du nombre de voyageurs empruntant quotidiennement le Réseau S en Région Bruxelles-Capitale est considérable. Et il ne s’agit pas seulement de navetteurs wallons et flamands : le nombre de voyageurs bruxellois a doublé ! », indique François Bellot, Ministre fédéral de la Mobilité.
« A cela s’ajoutera, dans les années à venir, la mise à quatre voies des lignes 124 et 161 du RER, financée grâce au milliard vertueux que j’ai dégagé. Ces investissements permettront d’améliorer encore la mobilité dans et autour de Bruxelles et de participer à la diminution de la congestion routière », conclut le Ministre fédéral de la Mobilité.