Un exercice vertigineux à la gare de Mons
Baudriers, civières, cordes… La gare de Mons accueille ce 19 septembre un exercice du Groupe de Reconnaissance et d’Intervention en Milieu Périlleux (GRIMP) de la Province du Hainaut. Les pompiers s’entrainent dans la nouvelle gare de Mons pour améliorer leurs techniques de sauvetage. Le scénario de l’exercice : porter secours à un ouvrier blessé à 19 m de hauteur. L’exercice cadré par les équipes de la SNCB et les professionnels du secours a de quoi donner le vertige.
Suite à la demande du Groupe de Reconnaissance et d’Intervention en Milieu Périlleux (GRIMP) de la Zone Hainaut-Centre, la gare de Mons devient le théâtre d’une intervention des pompiers durant quelques heures ce lundi. L’objectif de l’exercice est d’améliorer les techniques de sauvetage en milieu périlleux pour mieux encore porter secours aux victimes en situation réelle.
Les équipes du GRIMP ZHC travaillent principalement en milieu urbain, industriels et naturel, ils ont voulu profiter de l’occasion pour parfaire leurs compétences sur une structure importante. L’exercice va aussi permettre aux pompiers de mieux connaitre les accès de la nouvelle gare de Mons et les contraintes du milieu ferroviaire, telles que la présence de voyageurs, de la caténaire et du trafic ferroviaire.
« La SNCB collabore à cet exercice pour s’assurer d’une évacuation efficace et d’une évacuation rapide de son personnel ou d’un travailleur externe en cas d’un éventuel incident ou accident qui surviendrait dans les infrastructures de la gare », déclare Frédéric Beugnies, en charge de la surveillance du chantier de la gare de Mons et des aspects sécurité.
L’exercice va se dérouler à plusieurs endroits de la structure de la gare pour appréhender au mieux les difficultés rencontrées aux endroits susceptibles d’avoir des personnes à secourir. Objectif : évacuer des ouvriers et/ou des personnes de l’entretien qui travaillent à des hauteurs entre 3,5 mètres et 25 mètres dans un délai le plus court possible.
« Raccourcir le délai d’intervention est essentiel car il ne faut pas dépasser le temps limite pour un arrêt de la circulation sanguine lorsque que l’on se trouve inconscient et suspendu dans un harnais. La connaissance des infrastructures, qu’elles soient artificielles ou naturelles, l’entrainement, ainsi que la collaboration avec la SNCB sont alors des éléments clés », ajoute Marc Algrain Chef d’équipe GRIMP Zone Hainaut-Centre.
La spécialité GRIMP permet d'intervenir en matière de reconnaissance et de sauvetage dans les milieux naturels et artificiels où les moyens traditionnels des Sapeurs-Pompiers sont inadaptés, insuffisants ou dont l'emploi s'avère dangereux en raison de la hauteur ou de la profondeur et des risques divers liés au cheminement. En province de Hainaut, le GRIMP intervient principalement pour les missions de sauvetage en industries, de renfort à l’aide médicale urgente, de structure menaçante, de missions lors des grands vents ou de sauvetages dans des endroits exceptionnels tels que des parcs d’attractions, éoliennes, pylônes d’éclairage ou de haute tension, barrages, clochers d’église, carrières, pont roulant, ponts ou grues…